Accueil Culture 57e édition du festival international de Carthage : De belles promesses

57e édition du festival international de Carthage : De belles promesses

 

Les amoureux du hip-hop et du mezwed pourront trouver leur bonheur, le 12 août, avec le projet «Erkez Hip-Hop», dirigé par les rappeurs Vipa, Massi et Tiga Black’na, accompagnés du chanteur Dali Chebil et conçu par le collectif tunisien DEBO. Puristes s’abstenir, car la tribu fait dans le brassage des genres en mêlant les influences du rap, du jazz, du rock et du mezwed.

La tendance générale de la programmation de l’édition en cours du festival international de Carthage se place, certes, du côté de la rentabilité et des spectacles grand public, mais tente, tout de même, de diversifier les genres et donc les publics, à travers quelques spectacles et projets inédits ou découverte qui parlent aux différente générations de mélomanes et autres avertis, mais aussi aux curieux et férus de nouvelles expériences musicales.

Parmi ces spectacles, l’on peut citer la deuxième édition de «Angham fi Dhakira» d’Abderrahmen Ayadi qui s’adresse aux nostalgiques de la musique tunisienne. Après son lancement l’année dernière, le festival international de Carthage ambitionne d’en faire une tradition pour rendre hommage aux artistes tunisiens dépositaires d’un legs musical important et qui ont contribué au rayonnement de la chanson tunisienne. Ainsi, chaque année sera consacrée à un chanteur, un parolier, un compositeur et un musicien tunisien qui a marqué la mémoire collective. L’année dernière ce fut le cas du parolier Ahmed Ezzaouia, le compositeur Mohamed Ridha, la chanteuse Soulef et le violoniste Bechir Selmi. Pour cette édition, le comité directeur a opté pour la production d’un concert dédié aux œuvres du parolier Ali Louati, le compositeur Slim Damak, le chanteur Cherif Alaoui et le violoncelliste Mohamed Ghneya.

Lotfi Bouchnak, Zied Gharsa, Hassen Doss et Eya Daghnouj ont pris part à cet événement en interprétant des œuvres mémorables issues du riche répertoire de cette génération d’artistes.

Les amoureux du hip-hop et du mezwed pourront trouver leur bonheur, le 12 août, avec le projet «Erkez Hip-Hop», dirigé par les rappeurs Vipa, Massi et Tiga Black’na, accompagnés du chanteur Dali Chebil et conçu par le collectif tunisien DEBO. Puristes s’abstenir, car la tribu fait dans le brassage des genres en mêlant les influences du rap, du jazz, du rock et du mezwed.

Pour Carthage, le collectif prévoit une version spéciale du spectacle qui sera repensé et réarrangé par Jihed Khemiri et Makrem Radhoini. La performance des musiciens sera enrichie par une chorale composée de 12 artistes, dirigée par Mahmoud Turki, qui promet d’apporter une autre dimension avec des voix harmonieuses et des chœurs puissants. Le réalisateur Zied Litayem et Marwen Rouine travaillent conjointement pour créer une mise en scène qui donnera vie à la vision artistique d’Erkez Hip-Hop.

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